The rise of populist movements — particularly in Western countries that are supposed to embody the democratic ideal — and, indeed, the accession to power of some of their leaders, are rightly prompting serious concern and much soul-searching. How are we to explain this phenomenon? What features are shared by these movements and, conversely, what constitutes their special nature in the various countries? This is the first theme that has been chosen to give substance to the cooperation agreement established, on the initiative of Najat Vallaud- Belkacem between Ipsos, of which she is general director with responsibility for “International Research and Social Innovation”, and Futuribles.
This article by Henri Wallard, which draws on surveys and studies carried out by the Ipsos institute, begins by reminding us what the term populism covers. He then shows that, though populisms have common features and base their action on certain preferred themes, they are nonetheless very diverse and have to be analysed with an eye to the history, culture and socio-economic and political context of each country. This is borne out, Wallard argues, by the cases analysed here — the USA, Italy and the UK.
“There is no rise of populism,” writes Wallard, “but rather an emergence of different individual populist movements.” This is not, however, a reason to underestimate the danger they represent.
L’essor des mouvements populistes, notamment dans les pays occidentaux supposés incarner l’idéal démocratique, voire l’arrivée au pouvoir de certains de leurs leaders suscitent légitimement une vive inquiétude et bien des questions : comment expliquer ce phénomène ? Quelles sont les caractéristiques communes à ces mouvements et, inversement, qu’est-ce qui fait leur spécificité dans les différents pays ? Tel est le premier thème retenu pour faire suite à l’accord de coopération établi à l’initiative de Najat Vallaud-Belkacem entre Ipsos, dont elle est directrice générale déléguée « Études internationales et innovation sociale », et la revue Futuribles.
L’article d’Henri Wallard, s’appuyant sur les enquêtes et études de l’institut Ipsos, rappelle d’abord ce que recouvre ce terme. Puis il montre que si les populismes possèdent des traits communs et fondent leur action sur certains thèmes de prédilection, ils sont néanmoins très divers et doivent être analysés en tenant compte de l’histoire, de la culture, du contexte socio-économique et politique propre à chaque pays. En témoignent, selon l’auteur, les cas analysés ici des États-Unis, de l’Italie et du Royaume-Uni.
« Il n’y a pas, écrit Henri Wallard, de montée du populisme mais plutôt émergence de différents mouvements populistes particuliers. » Ce n’est toutefois pas une raison pour sous-estimer le danger qu’ils représentent.
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