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Le(s) droit(s) au service de la justice transitionnelle: Le cas des ONG serbes

  • Autores: Catherine Lutard-Tavard
  • Localización: Homme et la societé: revue internationale de recherches et de synthèses sociologiques, ISSN 0018-4306, Nº. 206, 2018 (Ejemplar dedicado a: À quoi servent les droits aujourd'hui? / coord. por Judith Hayem, Monique Selim, Bernard Hours), págs. 175-211
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Right(s) in the Service of Transitional Justice: The Case of Serbian NGOs
  • Enlaces
  • Resumen
    • français

      L’article questionne l’efficacité de la "justice transitionnelle" à travers l’exemple des ONG serbes. L’hypothèse retenue pose que les ONG, à partir de l’exemple des ONG serbes, fédérées autour d’un système transnational des droits de l’Homme, restent, malgré cela, en concurrence ou en discordance autour des questions mémorielles régionales, les unes avec les autres, ce qui aboutit à générer des nouveaux conflits dans les politiques de réconciliation. L’article s’interroge sur les difficultés des ONG à imposer leur justice transitionnelle face à la passivité de l’État serbe et à l’importance de leur dépendance aux bailleurs internationaux. Grâce aux pressions étrangères, elles peuvent influencer le gouvernement serbe. L’article montre toute l’ambiguïté pour ces ONG d’agir au nom des droits de l’Homme au niveau national tout en étant discordantes entre elles, imbriquées dans des relations internationales et dépendantes financièrement des donateurs internationaux.

    • English

      This article questions the efficiency of transitional justice. The standing hypothesis of this paper is that NGOs, based on the Serbian NGO example, are united around transnational human-rights protections, but remain in direct competition or discrepancy, regarding regional memory issues, and this can lead to further conflicts in the reconciliation policies. This article questions the difficulties non-governmental organizations have to impose their transitional justice in the face of passivity from the Serbian Government, and the importance of their reliance on international backer agencies. Thanks to foreign pressure, they could influence the Serbian Government. This article shows all the ambiguity for these NGOs to act in the name of human rights, within their own territories but at the same time being in discord between themselves, intertwined in international relations and financially dependent on internationals donors.


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