It was in order to be able to continue speaking Welsh, unhindered by the British state, that Welsh colonists migrated to Patagonia, in the south of Argentina. But the Welsh community soon came under the control of the expanding Argentine state. Respite for the Welsh-speaking community from interference by a powerful, centralised administration proved to be short-lived: what the Welsh had sought to escape from by leaving Britain, simply reappeared in the guise of the Argentine Republic. Relations between the Welsh colony and the government soured, especially from the 1880s until the turn of the century. Second generation Welsh colonists were, of necessity, increasingly bilingual, as Spanish became the official language of Argentina’s fast-growing, multi-ethnic population. The Welsh colony’s schools and local institutions allowed linguistic resistance for a time, as did the written press which had grown up with the settlement.
The Welsh, however, found themselves in a very difficult position, instrumentalised as – ironically – an “Anglo-Saxon” constituent of Argentina’s Eurocentric immigration policy, and opposed as a troublesome linguistic minority to be assimilated in the same manner as the native Indian tribes. Trapped in this way, the colony’s own language policy further evolved. English was reappropriated by inhabitants of the Welsh colony who preferred to re-migrate, often to dominions of the British Empire: notably, Canada and Australia.
From the inter-war period on, there was therefore a real danger that Welsh might die out in Patagonia, reduced as it was to domestic use. But a revival was prompted by the rise of Welsh nationalism, especially by devolution in the late 1990s and within the favourable context created by the European Union support for linguistic diversity, by the Council of Europe’s Charter for Regional or Minority Languages and by the vigorous language policy of the Welsh National Assembly. This revival has been actively supported by the British Council’s “Welsh Language Project”.
C’est pour pouvoir continuer à parler gallois, sans les entraves de l’Etat britannique, que les colons gallois ont émigré en Patagonie, au sud de l’Argentine. Mais la communauté galloise est rapidement passée sous le contrôle de l’État argentin en expansion. Le répit de la communauté galloise contre l’ingérence d’une administration puissante et centralisée se révéla de courte durée. Ce que les Gallois avaient cherché à échapper en quittant la Grande-Bretagne, réapparut simplement sous les traits de la République argentine. Les relations entre la colonie galloise et le gouvernement se sont aigries, en particulier à partir des années 1880 jusqu’au début du 20e siècle. Les colons gallois de deuxième génération étaient, par nécessité, de plus en plus bilingues, car l’espagnol est devenu la langue officielle de la population multiethnique à croissance rapide de l’Argentine. Les écoles et les institutions locales de la colonie galloise ont permis une résistance linguistique pendant un certain temps, tout comme la presse écrite qui avait grandi avec la colonie.
Les Gallois, cependant, se trouvaient dans une position très difficile, instrumentalisée comme – ironiquement – un constituant «anglo-saxon» de la politique d’immigration eurocentrique de l’Argentine, et opposés comme une minorité linguistique gênante à assimiler de la même manière que les tribus indiennes indigènes. Pris au piège de cette façon, la politique linguistique de la colonie a évolué. L’anglais a été réapproprié par les habitants de la colonie galloise qui ont préféré se ré-émigrer, souvent vers des dominions de l’Empire britannique: notamment, vers le Canada et l’Australie.
Dès l’entre-deux-guerres, il y avait donc un réel danger que la langue galloise périsse en Patagonie, réduite à l’usage domestique. Mais la renaissance du nationalisme gallois, notamment par la déconcentration à la fin des années 1990 et dans le contexte favorable créé par le soutien de l’Union européenne à la diversité linguistique, par la Charte des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe et par la vigueur de la langue politique de l’Assemblée nationale galloise. Ce renouveau a été activement soutenu par le “Welsh Language Project” du British Council.
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