Soheil Ghanbari Matin, Quentin Detienne
Dans son dernier texte, L’Œil et l’Esprit¸ Merleau-Ponty explore à nouveau frais la vision, essayant de saisir son essence à travers la peinture. Utilisant des mots nouveaux, il fait comme s’il avait oublié ses travaux antérieurs. Or, ce qui n’est pas perceptible de prime à bord c’est qu’il dialogue souterrainement avec ses prédécesseurs, spécialement avec Descartes et Husserl. Dans cet article, nous tentons de mettre en évidence comment Merleau-Ponty utilise les philosophies de Descartes et de Husserl tout en les déplaçant. Ceci à fin d’atteindre ce qu’il convient d’appeler le miracle du sentant-sensible.
In his last text L’Œil et l’Esprit, MerleauPonty explores once again the act of seeing, trying to catch its essence by the mean of the exploration of painting. He uses new words, forgetting what he has developed in his prior works. But what is less directly perceived is that he is still implicitly dialoguing with his predecessors, especially Descartes and Husserl. This article shows how he uses their own strategies to turn their theories over and finally reach this perpetual miracle of being a sensible-sensing.
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