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The Byzantine Sack of Rome

  • Autores: Robert Coates-Stephens
  • Localización: Antiquité tardive: revue internationale d'histoire et d'archéologie, ISSN 1250-7334, Nº. 25, 2017 (Ejemplar dedicado a: La présence impériale dans la Rome tardo-antique), págs. 191-212
  • Idioma: inglés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Cet article s’intéresse au transfert des œuvres d’art de l’ancienne capitale à Constantinople. Cet acte, que Liudprand désigne par l’expression latine transvectio (avec toutes les répercussions cérémonielles et triomphales que cela implique), je lui donnerais de manière plus provocante celui de « sac byzantin de Rome ». Il sera présenté sous deux aspects : tout d’abord à travers le premier et fameux butin que Constantin a emporté lui-même dans les années 320, puis à travers l’expédition moins connue de l’empereur Constans II, qui, en 663, a été le seul souverain byzantin revenu dans l’ancienne capitale pour nettoyer la ville de ses bronzes - expédition que Edward Gibbon a baptisé « pèlerinage d’humiliation et de vol sacrilège ». Ces deux faits permettent d’ouvrir du même coup sur une question rarement posée dans le cadre de l’histoire post-antique de Rome, celle du paysage statuaire de la ville après le ve siècle.

      Alors que les collections de statues de Constantinople ont largement été étudiées (Preger, Mango, Dagron, Bassett), la question de leur provenance a rarement été abordée. En effet, les pièces transportées de Rome n’ont jamais été considérées comme faisant partie d’un même groupe, pas plus qu’a été envisagée l’importance du pillage de l’ancienne capitale de ses fameuses collections d’art à une époque aussi précoce que celle de Constantin. L’article présente de nouveaux témoignages littéraires et iconographiques sur l’exaction de Constantin, et examine celle plus tardive et quasi inconnue de Constans II à la lumière de sources arabes de Sicile datant du Haut Moyen Âge. De nouveaux témoignages archéologiques provenant d’épaves et des graffiti peu connus provenant de Rome même permettent d’enrichir la question. L’ensemble de ces documents révèle en outre le nombre important de statues restées exposées dans l’ancienne capitale, même après le pillage des Germains au ve siècle.


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