La chronologie (vie, ixe, post-ixe siècle), l’origine culturelle (matrice romane ou byzantine) et l’interprétation de la mosaïque de la chapelle de l’amphithéâtre de Durres ont été longtemps débattues. L’article propose une analyse nouvelle de cette mosaïque en la replaçant dans son contexte architectural grâce à l’étude des techniques de mise en oeuvre et l’analyse physico-chimique des tesselles.
La chronologie des tesselles se place entre le vie et le viie siècle. Cette datation diffère toutefois de celle de la chapelle qui n’est pas bâtie avant le VIIe siècle et qui, pendant le ixe siècle, connaît une phase décorative qui précède la mosaïque. Est ainsi proposée l’hypothèse soit du remploi de tesselles provenant d’une autre mosaïque, soit du déplacement tardif d’une mosaïque paléochrétienne provenant d’un autre site de la ville.
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