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Resumen de Underground Games: Surface Translation and the Grotesque

Ryan Fraser

  • English

    Souvent citée par les théoriciens pour des raisons contradictoires, la 'traduction de surface' a un statut ambivalent en traductologie – chose peu étonnante étant donné que cette forme eccentrique-comique de traduction se veut « ambivalente » autant dans sa composition que dans sa lecture. Cependant, la théorie a marqué des progrès vers une meilleure compréhension de la traduction de surface au moment où Jean-Jacques Lecercle (1990) l’a conçue comme une forme in extremis d’interférence linguistique. Je me laisserai orienter par cette conception en proposant ici que cette pratique serait en tous points comparable au style ornemental classique et médiéval nommé 'grotesque' par l’histoire des beaux-arts. Je présente ici la première étude traductologique à inscrire la traduction de surface dans la tradition du grotesque. Les points de comparaison sont au nombre de cinq : 1) la traduction de surface et les représentations dites 'grotesques' sont créées par le mélange proscrit de matériaux incompatibles; 2) les deux impliquent, en plus, la notion d’une marge et d’un jeu centre-périphérie; 3) les deux sont informés par l’esthétique du comique, pervers, monstrueux; 4) les explications qu’ils génèrent sont fondées presque sans exception dans l’automatisme du langage et de la pensée; 5) les deux priorisent manifestement une lecture dans « l’ambivalence »

  • français

    Referenced by theory for seemingly contradictory purposes, the practice of 'surface translation' has an ambivalent status within Translation Studies. This is not surprising, as the principle of ambivalence informs both its composition and its conversation with its reader. Nevertheless, a positive step toward a more productive conception of surface translation was accomplished by Jean-Jacques Lecercle (1990), who defined it as a form in extremis of linguistic interference or mixing. Guided by this conception, I would argue here that the practice is in all respects identifiable with the Classical and Medieval ornamental style known by art history as the 'grotesque.' This is the first study to identify surface translation with the grotesque. Five specific points of comparison are leveraged here: 1) Both surface translation and grotesque art are created through the proscribed mixing of incompatible materials; 2) Both are peripheral art forms involving play with margins; 3) Both aspire toward the 'perverse,' 'comic,' and/or 'monstrous' in their mixes; 4) Both tend to be explained as the product of impulsive thinking; 5) The experience that these mixtures are designed to produce is 'ambivalence.'


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