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Resumen de La mémoire autobiographique demande-t-elle un concept de temps linéaire?

Nathália Ferreira de Ávila Carvalho

  • English

    In contemporary philosophy, memory is no longer an instrument that apprehends events in a passive way. Here, we discuss the memory possessed by a person when he or she remembers his or her own life, or rather a specific moment of it. This concept, which is one of the most ancient ones in cognitive psychology, is called autobiographical memory. Due to this very pertinent interpretation of a more vivid kind memory in the science, literature and philosophy of our times, we will question if, through its activity, memory is dependent of a linear temporality or if it rather creates its own. Some authors have tried to respond to such problem, and here we will discuss three: Henri Bergson, Bertrand Russell and John Campbell, who is in fact a contemporary philosopher, while we try to establish connections between them, with the objective of finding which questions and answers have survived the death of the first mentioned thinkers. Through this research, we will notice that if the concept of memory was before specifically studied always in relation to that of image, the analytic tradition frequently places it at the side of the personal identity notion.

    Nonetheless, what remains in common is the effort of thinking recollection beyond practical life, i.e. as a psychic faculty that orients all of our choices and our apprehension of the world in a way that seems detached of a mere opposition between linear and circular time, which by itself represents a philosophical problem already questioned in the last century.

  • français

    Dans la philosophie contemporaine, la mémoire n’est plus un instrument qui apprend des évènements de manière passive. Ici, on parlera de la mémoire qu’une personne possède quand elle se souvient de sa propre vie ou d’un moment spécifique. Ce concept, un des plus anciens de la psychologie cognitive, s’appelle mémoire autobiographique. Grâce à cette pertinente interprétation d’un concept plus vivant de mémoire dans la science, la littérature et la philosophie de notre temps, on se demandera si, à travers son activité, elle est dépendante d’un concept d’une temporalité linéaire ou si en fait sa vivacité lui permet de créer un temps propre. Quelques auteurs ont essayé de répondre à ce problème-là et ici on traitera de trois: Henri Bergson, Bertrand Russell et John Campbell, ce dernier étant un philosophe contemporain, en essayant d’établir les liens parmi les trois, avec pour but la mise de lumière des questions et des réponses qui ont survécu la mort des deux premiers auteurs mentionnés. À travers cette recherche, on se rendra compte que si le concept de mémoire était auparavant plus spécifiquement étudié toujours en connexion avec le concept d’image, dans la tradition analytique elle de plus en plus est mise à coté de la notion moderne d’identité personnelle. Toutefois, ce qui reste commun est l’effort de penser le souvenir au delà de la vie pratique; notamment en tant qu’une faculté psychique qui oriente tous nos choix et notre appréhension du monde et qui toujours semble échapper la dualité schématique entre circularité et linéarité temporelle, déjà mise en question dans les années 1990.


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