Sébastien Villotte, Alan Ogden, Erik Trinkaus
We have re-evaluated the dental abnormalities and oral pathology evident on the Mid-Upper Paleolithic Pataud 1 skeleton, including additional remains recently excavated for this individual, in an effort to expand current knowledge of Pleistocene human paleopathology, in light of current clinical and paleopathological assessments of oral variation and diseases. The young adult female Pataud 1 presents an impacted right M3, widespread periodontitis, large retromolar voids, double right maxillary supernumerary (paramolar) teeth, and new bone deposition on the medial mandibular rami and posterior maxillae. The Pataud 1 remains thus join a substantial sample of Pleistocene humans with congenital/developmental abnormalities, some of which (as in Pataud 1) consequently resulted in secondary abnormalities. M3 impaction and supernumerary teeth are known in a couple of other Mid-Upper Paleolithic individuals, and mild to moderate periodontal disease appears to have been widespread. However, such marked resorption of the alveolar margin in a young adult is unusual, and the secondary inflammation (possibly septicemia) leading to new bone deposition is otherwise unknown in the sample and may have led to her death.
Les anomalies dentaires et la pathologie orale du squelette Pataud 1, datant du Paléolithique supérieur moyen et pour lequel de nouveaux éléments osseux et dentaires ont été récemment découverts, sont réévaluées à la lumière des avancées cliniques et paléopathologiques afin d’accroître notre connaissance sur la pathologie des populations pléistocènes. Cette jeune femme adulte présente une troisième molaire supérieure droite incluse, une parodontite généralisée, de larges lacunes osseuses rétromolaires, deux dents surnuméraires au niveau des molaires du maxillaire droit et des traces d’os néoformé sur les branches mandibulaires et les faces postérieures des maxillaires. Pataud 1 rejoint ainsi l’ensemble important du sujets pléistocènes présentant des anomalies congénitales ou développementales parfois associées (et c’est le cas pour Pataud 1) à des atteintes secondaires. L’inclusion des M3 et les dents surnuméraires sont connues pour quelques autres sujets du Paléolithique supérieur moyen, et les parodontites de stade léger ou modéré sont fréquentes. Toutefois, une résorption alvéolaire aussi marquée chez un sujet jeune est rare, et l’inflammation secondaire (potentiellement septicémie) qui a entraîné la production d’os nouveau et qui peut avoir causé la mort du sujet est inconnue pour cet échantillon.
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