Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Comedy, Irony, and Philosophy in Late Late Antique Prosimetra: Menippean Satire from the Fifth to the Eighth Century

Michael W. Herren

  • English

    The author examines in chronological order the main examples of Latin works generally claimed to be Menippean satires from Roman times (by Varro, Seneca, Petronius) to the Cosmography of Aethicus Ister, written just before the middle of the eighth century C.E. He argues that the satires composed from the end of the fifth century to the middle of the eighth (by Martianus Capella, Ennodius, Boethius, Fulgentius, Virgilius Maro Grammaticus, and ps. Jerome) constitute a separate branch of the tradition. These works cohere in their attachment to an encyclopedic, or generally didactic, intent, the use of fabula or allegory, and a commitment to the anagogic or ennobling function of literature, all the while maintaining many of the classical features of the genre - the prosimetrical form, dialogic structure, comedy, irony, and engagement with philosophy. The author also debates with modern critics such as Mikhail Bakhtin and Northrop Frye and their endeavour to establish a definition of Menippean that is valid for all periods. It is argued that Latin (both Roman and late late antique) examples alone preserve the original form derived from Menippus that requires the mixture of prose and poetry, i.e. the prosimetrum. The prosimetrum is not merely formal, but operates in service to the dialectic inherent in the genre. The author argues that with the sundering of form from mode (the topoi and literary techniques identified in the genre) that Menippean satire essentially died and had to be reinvented.

  • français

    L’auteur examine en ordre chronologique les principaux exemples d’œuvres latines ayant été désignées comme satires ménippéennes, allant de l’époque romaine (Varron, Sénèque, Pétrone) jusqu’à la Cosmographia d’Aethicus Ister, composée juste avant le milieu du VIIIe siècle. Il avance que les satires rédigées à partir de la fin du Ve siècle jusqu’à la première moitié du VIIIe siècle (Martianus Capella, Ennode, Boèce, Fulgence le Mythographe, Virgile le Grammairien et le Pseudo-Jérôme) constituent une branche distincte de cette tradition. Ces œuvres démontrent en effet des similarités, soit leur attachement à une vocation encyclopédique ou généralement didactique, leur emploi de la fabula ou l’allégorie, et leur conception de la fonction anagogique ou édifiante de la littérature, tout en conservant plusieurs des caractéristiques classiques du genre - la forme prosométrique, la structure dialogale, la comédie, l’ironie et la relation d’engagement avec la philosophie. L’auteur se joint également au débat réunissant des théoriciens de la littérature tels que Mikhaïl Bakhtine et Northrop Frye, qui ont tenté d’établir une définition de la ménippée pouvant s’appliquer à toute époque. Cet article affirme que seuls les exemples latin (à la fois romains et très tardifs) préservent la forme originale, dérivée de Ménippe, exigeant un mélange de prose et de poésie, c’est-à-dire le prosimètre. Le prosimètre n’est pas seulement un trait formel, mais œuvre au service de la dialectique inhérente à ce genre. L’auteur soutient qu’avec la séparation de la forme et du mode (les topoi et techniques littéraires identifiées pour ce genre), la satire ménippéenne disparut essentiellement et dut se réinventer.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus