On a longtemps soutenu que les attitudes des Tsiganes à l’égard du temps s’inspiraient d’une orientation court-termiste. À partir d’une enquête de terrain menée parmi les Roms Cortorari de Roumanie, je suggère que leur appréhension du temps comprend également une dimension qui permet à l’avenir de figurer dans leurs conceptions de la vie. Plus encore, une préoccupation constante pour le mariage et la succession des générations, conjuguée à une manière particulière de considérer certains objets de valeur (les « taxtaja », calices), confirme une parenté orientée vers l’avenir.
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