Les kumpanji de Roms dits Hongrois s’assemblent et se désassemblent dans un habile tissage qui entrelace les relations entre les personnes et la circulation entre les lieux. Les déplacements permettent tout à la fois de préserver la vie collective et de donner à cette dernière de nouvelles configurations. À travers l’étude de deux formes d’habitation, celle des aires d’accueil et celle des « places », cet article entend montrer, d’une part, comment, à chaque arrivée, se crée un nouvel assemblage des relations et, d’autre part, comment les différents modes de l’occupation de l’espace déterminent une position de soi dans un territoire hétérogène régi par le droit de propriété et les contraintes administratives qui l’accompagnent.
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