L’aspective et la perspective constituent deux visions du monde à priori inconciliables, notamment dans la conception du temps : l’aspective, et la prédétermination qu’elle induit, ne devrait laisser aucune place à l’idée même d’histoire et de chronologie avec les événements aléatoires qui en jalonnent le cours. Cependant, on verra dans cet article comment la pensée égyptienne les a combinées et superposées pour aboutir malgré tout à une conscience très forte de l’histoire au sein de laquelle l’individu, avec son point de vue subjectif, jouissait d’une part de liberté beaucoup plus grande qu’on ne l’admet généralement.
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