»Ce que c'est beau, ce que c'est beau«: Christian Gaillys K. 622 oder die Möglichkeiten und Grenzen der Parallelisierung von Literatur und Musik

• Autores: Anne Amend-Söchting
• Localización: Romanische Forschungen, ISSN-e 1864-0737, Vol. 114, Nº. 2, 2002, págs. 174-190
• Idioma: alemán
• Texto completo no disponible (Saber más ...)
• Resumen

  • K. 622, un roman minimaliste de Christian Gailly, tourne autour du concerto pour clarinette et orchestre en La de Mozart et se laisse insérer dans un cadre plus large d'intermédialité. Ainsi la présente étude se propose-t-elle une lecture destinée à éclaircir quatre liens fondamentaux existant entre le texte lui-même et la musique qui lui est sous-jacente: 1) En ce qui concerne les parallèles de forme et de structure, on peut citer en exemple le premier chapitre qui suit — ainsi que le premier mouvement du concerto — la forme sonate. 2) La musique verbale, propre au genre lyrique, confère à de nombreux passages du roman un caractère onomatopoétique. 3) Le terme anglais de »verbal music« se réfère à toute tentative de parler musique dans un ouvrage de fiction. Quant à K. 622, le roman raconte l'histoire d'une soirée que le protagoniste veut passer au concert. 4) Une variante de la soi-disant »verbal music« touche la musique descriptive. C'est dans le troisième chapitre de son roman que Gailly pose la question de savoir s'il est légitime de faire l'ébauche d'un programme pour ainsi dire rétrospectif afin de constituer une musique descriptive non intentionnelle.