Indépendamment des vestiges osseux, d’autres indices témoignent d’une importante fréquentation de la grotte aux Points par des animaux correspondant à de la faune sauvage mais aussi à de la faune domestique, la cavité ayant servi d’abri-bergerie dans les temps historiques. Des déjections de Caprinés ont d’ailleurs été mises en évidence dans la zone de pénombre tandis que trois coprolithes d’hyène des cavernes attestent du passage de cette espèce alors qu’aucun ossement lui appartenant n’a été identifié. En raison du décaissement des sols de toute la partie profonde de la cavité, aucune empreinte ancienne ni aucune bauge d’ours n’ont en revanche pu être observées. Sur les parois, de rares griffades vraisemblablement attribuables à des blaireaux et à de petits Mustélidés ont été repérées. Les indices les plus nombreux sont des polis essentiellement dus au frottement répété des animaux contre les parois (ours des cavernes, et autres animaux sauvages ou domestiques). Ils apportent d’intéressantes indications chronologiques.
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