Karim Benchenane’s article, the third contribution to our dossier on brain plasticity, revisits this notion to explain that it covers “the way experience will, in the long term, modify the effectiveness with which neurons are able to communicate among themselves.” Though he stresses the primordial role of the earliest years, he nonetheless observes that, contrary to what we had long thought, this plasticity lasts a whole lifetime.
Benchenane then explains the mechanisms governing memory, while stressing that there are different forms — most notably, short term and long-term memory — not all of them dependent on the hippocampus. Then, as learning and memorization consume a large part of the energy required for brain functioning, he reminds us of the importance of sleep, which is required for physical recovery. He is careful also to underscore that these processes are still subjects of scientific controversy, which he lays out here very clearly and interestingly.
Lastly, Benchenane alerts us to the risk of falling victim, as we sleep, to social conditioning and he closes his article with some thoughts on brain-machine interactions, a subject to which we shall return in our third dossier on the brain, to be published at the end of the year.
Troisième contribution à notre dossier sur la plasticité cérébrale, l’article de Karim Benchenane revient sur cette notion pour préciser qu’elle recouvre « la façon dont l’expérience va modifier à long terme l’efficacité avec laquelle les neurones vont pouvoir communiquer entre eux ». S’il souligne à son tour le rôle primordial des premières années, il n’en remarque pas moins que, contrairement à ce que l’on a longtemps cru, cette plasticité perdure toute la vie.
L’auteur explique ensuite les mécanismes qui régissent la mémoire tout en soulignant qu’il existe différentes formes de mémoire, notamment une mémoire à court terme et une mémoire à long terme, qui ne dépendent pas toutes de l’hippocampe. Puis, comme l’apprentissage et la mémorisation consomment une grande partie de l’énergie nécessaire au fonctionnement du cerveau, il rappelle l’importance du sommeil, nécessaire à la récupération physique. Il ne manque pas de souligner que ces processus font encore l’objet de controverses scientifiques ici exposées de manière très claire et intéressante.
Enfin, Karim Benchenane nous alerte sur le risque, pendant que nous dormons, d’être victimes d’un conditionnement social et termine son article par quelques considérations sur les interactions cerveau-machine, un sujet sur lequel nous reviendrons dans notre troisième dossier sur le cerveau à paraître à la fin de cette année.
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