Dans cette réflexion, nous mettons en avant l’idée selon laquelle le Metal extrême, à la recherche du renouvellement de son langage quelque peu stagnant depuis la fin des années 2000, tente de s’approprier, ou du moins d’adapter à son discours, quelques-uns des codes de la musique savante contemporaine. Dans le cadre de cette hypothèse, nous proposons d’illustrer par des exemples choisis dans le répertoire du groupe Dodecahedron, la grande variété de procédés mis en oeuvre au sein d’un album récent (2017). Il sera question dans cet article de la fusion entre la thématique des solides de Platon, des textures empruntées à György Ligeti, ou encore de la musique électronique.
In this reflection, we will develop the idea that Extreme Metal, in search of the renewal of its somewhat stagnant language since the end of the 2000s, tries to appropriate, or at least adapt to its discourse, some of contemporary art music’s codes. As part of this hypothesis, we propose to illustrate, with examples chosen from the repertoire of the band Dodecahedron, the wide variety of processes implemented in a recent album (2017). This article will discuss the merger between Plato's solids, textures borrowed from composer György Ligeti, and electronic music.
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