Recent events have shown that dictators, past or present, charged with major international crimes, are not beyond the reach of criminal justice.
The refusal to grant immunity to rulers in case of crimes against humanity as a whole seems to be a constant of conventional international crime law, as illustrated by the Treaty of Rome which created the International Crime Tribunal. It is not the constitutional mission of a Head of State or of government to violate fundamental individual rights. In order to avoid punishment, he cannot take refuge behind state sovereignty unless he totally misunderstands the real meaning of this notion.
Une récente actualité a montré que les dictateurs, anciens ou présents, accusés des crimes internationaux les plus graves ne sont pas à l’abri de la justice pénale. Le refus de l’impunité des gouvernants en cas de crime offensant l’humanité tout entière, s’avère être une constante du droit international pénal, notamment conventionnel, comme en témoigne le traité de Rome portant statut de la Cour pénale internationale. Un chef d’État ou de gouvernement n’a pas pour mission constitutionnelle de violer les droits fondamentaux de l’individu. Il ne saurait, pour échapper au châtiment, se retrancher derrière la souveraineté de l’État sauf à méconnaître la portée véritable de cette notion.
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