Cinq millions de Français sont mobilisés à la fin de l’été 1939, 1 800 000 sont fait prisonniers. Parmi eux, entre 10 000 et 15 000 juifs sont envoyés au service de l’économie du Reich à l’intérieur des frontières allemandes. Protégés par la Convention de Genève, ils échappent au destin funeste de leurs coreligionnaires. Avec les déportés, les requis du Service du Travail Obligatoire, les coloniaux, le cas des prisonniers de guerre juifs montre que les catégories des Français captifs ne s’envisagent pas comme un ensemble uniforme de victimes.
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