Dès 1945, la mortalité des requis outre-Rhin et les séquelles des travailleurs rapatriés alimentent la mémoire victimaire du travail obligatoire en Allemagne et constituent les fondements de l’argumentaire militant de la Fédération Nationale des Déportés du Travail dans son combat pour la reconnaissance du titre de « Déporté du Travail ». Reposant sur l’analyse d’un groupe de STO ornais, une approche micro-historique de ces problématiques replacées dans une perspective nationale, permettra de s’interroger sur les caractéristiques de cette mortalité en Allemagne et sur les conséquences du travail forcé, à plus ou moins long terme, sur les corps et les esprits des anciens requis.
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