Cette étude montre que la chronique de Loaysa ne fut sans doute pas conçue comme une œuvre de propagande « molinienne », même si elle en a certaines des caractéristiques. Ni l’affirmation d’une parfaite continuité du pouvoir, ni la valorisation des actes exemplaires de la chevalerie ne semblent être au centre du récit. Il s’agit bien plutôt, pour Loaysa, de souligner la fidélité de certains sujets, telle que celle des membres de son lignage, et de célébrer le soutien que les archevêques de Tolède apportèrent à la royauté.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados