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Le tâtonnement de l’expertise scientifique moderne. Les éloges de Condorcet comme lieux de réflexion sur le rôle social des savants

  • Autores: Sayaka Oki
  • Localización: Dix-huitième siècle: revue annuelle de la Societé Française d'Etude du Dix Huitieme Siecle, ISSN 0070-6760, Nº 51, 2019 (Ejemplar dedicado a: La couleur des Lumières), ISBN 9782348043673, págs. 489-505
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • The Hesitations of Modern Scientific.Expertise Condorcet’s Eulogies as a Locus of thinking on the Social Role of Scholars
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The eulogies delivered at the Académie royale des sciences provide precious elements to understand how it worked at the end of the Ancien régime. Indeed, written and read out as they were by their perpetual Secretary, who was the institution’s spokesman, they were an opportunity to highlight the role of scholars in society. It is therefore interesting to read passages of the marquis de Condorcet’s (the last secretary) encomia carefully and place them side by side with sources that document the social history of the Académie. A close reading shows that encomia the secretary remarks and regrets the lack of consideration for the sciences in the administrative apparatus. Condorcet went as far as to outline a collective mode of working in the way of experts’s committees which could fulfill the needs of the society more adequately. However the skills of the academicians could not be exercised in scientific expertise, partly because the traditional practice at the Académie precluded a scholar from taking part in the disciplines which had not previously been inscribed in the Regulations. Our investigation casts light finally on the convergence between Condorcet’s ideal scholar and a series of essays contemporary with the reform of the Académie in the year 1785, their common goal being to give the scientific expertise of academicians an institutional role and legitimacy

    • français

      Les éloges prononcés à l’Académie royale des sciences fournissent des éléments précieux pour comprendre son fonctionnement à la fin de l’Ancien Régime. En effet, rédigés et lus publiquement par le Secrétaire perpétuel, porte-parole de l’institution, les éloges sont l’occasion de mettre en valeur le rôle des savants dans la société. Par conséquent, une lecture croisée de certains passages des éloges qu’on doit au marquis de Condorcet, le dernier Secrétaire, et de sources qui documentent l’histoire sociale de l’Académie donne des résultats intéressants. Elle permet de constater que dans les éloges, le secrétaire signale et regrette la faible prise en compte des sciences dans l’appareil administratif, et va jusqu’à proposer un mode collectif du travail savant, sous forme de commissions d’experts, qui permettrait de mieux répondre aux besoins émanant de la société. Mais d’un autre côté, ce sont les pratiques traditionnelles de l’Académie elles-mêmes qui empêchent une telle mobilisation des Académiciens en tant qu’experts scientifiques, en particulier en raison d’une interdiction d’œuvrer à des disciplines qui ne sont pas inscrites dans le Règlement. L’enquête montre enfin, sur cette volonté de donner à l’expertise scientifique des académiciens une place et une légitimité institutionnelles, une convergence entre l’idéal décrit par Condorcet et une série d’essais contemporains de réforme de l’Académie autour de l’an 1785


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