Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Brèves Observations Sur L’arrêt De La Cour Internationale De Justice Du 17 Mars 2016, En L’affaire Des Violations Alléguées De Droits Souverains Et D’espaces Maritimes Dans La Mer Des Caraïbes (Nicaragua C. Colombie). Revue Générale De Droit International Public, 2016-2

Pierre-François Laval

  • español

    El caso de las presuntas violaciones de los derechos soberanos y de los espacios marítimos en el Mar del El Caribe prometió ser histórico (ver un análisis de las circunstancias del caso antes de que la sentencia de 17 de marzo de 2016, G. Vidigal, "Compliance Adjudication at the ICJ - The Alleged Violations Case", EJIL: Talk!, 26 de enero de 2016). Durante más de sesenta años, la Corte ha estado no se había recibido una solicitud que implicaba directamente la ejecución de una de sus sentencias! La iniciativa de Nicaragua en este sentido se originó en en las enérgicas reacciones a la sentencia de 19 de noviembre de 2012 (Territorial and Maritime Dispute (Nicaragua v. Colombia), ICJ Rec. 2012, pp. 624-720), que los términos utilizados por el juez Abraham en su opinión separada fue un presagio perfecto1. Recordemos que sólo diez días después de que se dictara la sentencia, el Presidente Juan Manuel Santos decidió retirar a Colombia del Pacto de Bogotá de 1948 con el fin de evitar una mayor exposición a las sentencias de la Corte Suprema de Justicia. El Tribunal de La Haya. El 10 de septiembre del año siguiente, declaró la decisión de la Corte sobre la base de la Constitución colombiana, que exige la celebración de un tratado por cualquier cambio en las fronteras. Estas declaraciones irán acompañadas de una serie de declaraciones que la solicitud nicaragüense, presentada el 26 de noviembre de 2013, lo presentó todo a la como una violación de los derechos soberanos y de los espacios marítimos que la Corte le había concedido. En su sentencia de 19 de noviembre de 2012, y como incumplimiento de la obligación de abstenerse de la amenaza o el uso de la fuerza.

  • français

    L’affaire des Violations alléguées de droits souverains et d’espaces maritimes dans la mer des Caraïbes promettait d’être historique (voir pour une analyse des circonstances de l’affaire avant le prononcé de l’arrêt du 17 mars 2016, G. Vidigal, « Compliance Adjudication at the ICJ – The Alleged Violations Case », EJIL: Talk !, 26 janvier 2016). Voilà plus de soixante ans que la Cour internationale de Justice n’avait pas été saisie d’une demande mettant directement en cause l’exécution de l’un de ses arrêts ! L’initiative prise en ce sens par le Nicaragua trouve son origine dans les vives réactions suscitées par l’arrêt du 19 novembre 2012 (Différend territorial et maritime (Nicaragua c. Colombie), CIJ Rec. 2012, pp. 624-720), que les termes utilisés par le juge Abraham dans son opinion individuelle laissaient d’ailleurs parfaitement présager1. Rappelons que dix jours à peine après le prononcé de l’arrêt, le Président Juan Manuel Santos décidait de retirer la Colombie du Pacte de Bogota de 1948 afin de ne plus s’exposer aux jugements de la Cour de La Haye. Le 10 septembre de l’année suivante, il déclarait « non applicable » l’arrêt de la Cour sur le fondement de la Constitution colombienne qui impose la conclusion d’un traité pour toute modification des frontières. Ces prises de position s’accompagneront d’une série d’évènements que la requête nicaraguayenne, déposée le 26 novembre 2013, présentait tout à la fois comme une violation des droits souverains et des espaces maritimes que la Cour lui avait reconnus dans son arrêt du 19 novembre 2012, et comme un manquement à l’obligation de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus