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Were sanctuary wells in Roman Gaul intentionally contaminated using animal carcasses (3rd–4th c. AD)?

    1. [1] Pierre and Marie Curie University

      Pierre and Marie Curie University

      París, Francia

    2. [2] University of Picardie Jules Verne

      University of Picardie Jules Verne

      Arrondissement d’Amiens, Francia

  • Localización: Gallia: Archéologie de la France antique, ISSN 0016-4119, Nº. 75, 2018, págs. 173-188
  • Idioma: inglés
  • Títulos paralelos:
    • Les puits des sanctuaires romains de Gaule étaient-ils volontairement contaminés à l’aide de carcasses d’animaux (iiie-ive s. apr. J.-C.) ?
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      This paper addresses the question of animal remains (isolated bones and complete skeletons) discovered in the fill of Roman sanctuary wells in northern France and their links with the dismantling of places of worship from the 3rd c. onwards. Several recently excavated sites (Vieil-Évreux, Mesnil-Saint-Nicaise and Ménestreau) and some comparative sites are presented. The main objective of the paper is to determine to what extent the animal remains are linked to the process of destruction and deconsecration. It demonstrates different animal deposits: those trapped naturally, those thrown away voluntarily and those from raptor pellets. For the latter, it appears that some rare habitation site species (raptors, corvids) played a particular role in the abandonment of these wells. The question of their prophylactic or magical role is also addressed. Alongside these wild species, the paper also considers the role of domestic animals (e.g., ox, pig, dog and cat) found in the assemblages. It appears that the principal objective of these deposits was to render the structure unsuitable and to prevent any subsequent use by contaminating the wells and making the water inaccessible and impure.

    • français

      L’article aborde la question des restes d’animaux (os isolés et squelettes complets) découverts dans le comblement des puits des sanctuaires romains du nord de la France et leur lien avec le démantèlement des lieux de culte à partir du iiie s. Plusieurs sites récemment fouillés (Vieil-Évreux, Mesnil-Saint-Nicaise et Ménestreau) et quelques ensembles de comparaisons sont présentés. L’objectif principal est de déterminer dans quelle mesure ces animaux – ou une partie d’entre eux – sont liés au processus de destruction et de déconsécration. L’étude fait apparaître différents types d’animaux : ceux piégés naturellement ou apportés par les pelotes de réjections de rapaces, et ceux qui ont été jetés là volontairement. Parmi ces derniers, certaines espèces sont assez rares sur les sites d’habitat (les rapaces, les corvidés) et semblent pouvoir tenir un rôle particulier dans l’abandon de ces puits : la question de leur rôle prophylactique ou magique est abordée. Aux côtés de ces espèces sauvages, les assemblages sont aussi constitués de cadavres d’animaux domestiques (bœuf, porc, chien et chat) qui peuvent également exercer une fonction particulière. Il apparaît possible que l’objectif principal a été de rendre impropre la structure, empêchant ainsi toute utilisation ultérieure. Plus qu’un abandon, il ressort de ces comblements – incluant cadavres d’animaux et oiseaux de mauvais augure – une volonté active de contaminer le puits, de rendre l’eau inaccessible et impure.


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