Dans cet article, l’auteur propose d’étudier l’usage que les communautés spirites et savantes firent, entre 1870 et 1910, des machines, dans les protocoles expérimentaux conçus pour communiquer avec les défunts. En s’appuyant sur les récits d’expériences rapportés par différentes figures et institutions majeures de cette période, il s’agit de montrer le rôle ambivalent de la machine dans les techniques de communication post-mortem mises en place par la doctrine spirite, puis d’analyser les enjeux épistémologiques des dispositifs mis en œuvre par les scientifiques pour contrôler les phénomènes produits par les médiums, dans le cadre d’expériences menées au sein des sociétés d’études psychiques.
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