It is possible to follow Nerval the traveller’s tracks through his foodie memories, whether real or fictitious. His 1843 itinerary « towards the Orient » was published in 1851 in three parts, Egypt, Syria, Constantinople. The « Introduction » which unites the work consists of the texts from the « winter trip » that brought him, via Switzerland and Bavaria, to stay in Vienna from 1839 to 1840. One might even go so far as to guess at a quest for a sort of foodie Graal in the data concerning this double trajectory. More modestly, beyond the Cyclades, discoveries and disillusions depend on pot-luck, and open out finally onto the fable of the grapes. We will get there by taking into account the « gastronomical style » Barthes mentioned à propos Brillat-Savarin, just as we will have reached beforehand the quintessence of oriental reception, as simple as it is refined
Il est possible de suivre les traces du voyageur Nerval d’après ses souvenirs gourmands, réels ou fictifs. Son itinéraire de 1843 « vers l’Orient » est publié en 1851 en trois parties, Égypte, Syrie, Constantinople. Il est coiffé en « Introduction » par les textes du « voyage d’hiver » qui l’a amené, via la Suisse et la Bavière, à séjourner à Vienne en 1839-1840. Ne peut-on pas aller jusqu’à deviner, dans les données de la double trajectoire, la quête d’une sorte de Graal gourmand ? Plus modestement, c’est, par-delà les Cyclades, à la fortune du pot, que se font découvertes et déceptions, avec leur débouché final sur l’apologue des raisins. On y aboutira par la prise en compte du « style gastronomique » dont parle Barthes à propos de Brillat-Savarin, comme on aura abouti précédemment à la quintessence de la réception orientale, faite de simplicité et de raffinement.
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