L’article propose une analyse théorique des programmes d’incitations financières à la réalisation d’objectifs comportementaux liés à santé en distinguant leurs effets à court terme (pendant la durée du programme) et à long terme (après le programme). Notre modèle met en évidence le fait que ces programmes conduisent à l’adoption de comportements plus sains à court terme et à long terme lorsque la richesse n’augmente pas l’utilité marginale de la qualité de vie. Dans le cas contraire, c’est-à-dire lorsque la richesse et la qualité de vie sont des arguments complémentaires de la fonction d’utilité, nous montrons que ces incitations financières peuvent engendrer, une fois le programme terminé, des comportements opposés à ceux pour lesquelles elles ont été introduites.
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