Depuis le 17 octobre, le Liban vit au rythme d’un mouvement populaire sans précédent. Tout a commencé par l’annonce d’une taxe sur un service gratuit de téléphonie sur Internet. Dans un pays où un ménage sur trois vit dans la pauvreté, elle a fait éclater la colère des Libanais. Dès les premières manifestations, il n’est plus question de téléphones portables mais de corruption et de détournement d’argent public. Les Libanais accusent leurs dirigeants – d’anciens chefs de guerre pour beaucoup – d’avoir conduit le pays à sa perte.
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