In the second half of 1297 in a context of unbridled propaganda by French officers in favor of Lyon (an imperial bishopric) becoming attached to the Capetian kingdom, comparing a short anonymous Latin memoir from the National Archives with its French version reveals what “translation” can sometimes consist of: shortening, simplifying, and more widely disseminating the royal argument through its local servants. A simple but significant example of this can be seen with the phrase: “that Lyons is of the kingdom of France and the first archbishop seat of the French Kingdom” [“que Lyons est du royaume de France et li premiers sieges d’archevesque qui sont el roiaume de France”].
Dans un contexte (seconde moitié de 1297) de propagande effrénée des officiers français en faveur du rattachement de Lyon, évêché impérial, à la royauté capétienne, la comparaison d’un court mémoire anonyme en latin des Archives nationales avec sa version en français révèle en quoi peut consister parfois la « traduction » : abréger, simplifier, diffuser plus largement l’argumentaire royal par l’intermédiaire de ses serviteurs locaux. Pour une démonstration simple mais majeure : prouver « que Lyons est du royaume de France et li premiers sieges d’archevesque qui sont el roiaume de France ».
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