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Entre le Néant et la Mort: Sauvegarder un monde persécuté par les «onto-idéologies» intégristes

  • Autores: Simon F. Oliai
  • Localización: Eikasía: revista de filosofía, ISSN-e 1885-5679, Nº. 92, 2020 (Ejemplar dedicado a: Literatura, Arte, Filosofía / coord. por Pablo Posada Varela), págs. 385-410
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Protecting a world endlessly persecuted by fundamentalist “onto-ideologies”
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Inspired by the decisive analyses of such dissimilar thinkers as Nietzsche, Heidegger, Althusser and Foucault, we have attempted to provide a realist theoretical framework within which the misunderstood phenomenon of fundamentalism can be interpreted as a phenomenon in the existential sense of the term. That is to say, a phenomenal reality which affects the existence of the modern individual in its historical contingency. The latter both presupposes and highlights man’s unavoidable metaphysical fragility as a mortal being. A being (“Dasein”) whose existence often abandons itself to its restriction and impoverishment by the evasive covering of death. A covering of death whose critical questioning opens (“Erschliessen” in the celebrated Heideggerian sense in “Being and Time”) a mortal being to the horizon of its finite singularity. The function of fundamentalist ideology is conceived, following the critique of Althusser, as that of assigning man to a “permanent residence”. In other words, a rigid conceptual framework in which a mortal “Being” lets a fundamentalist onto-ideology persecute it (“Sich Nachsellen des Seins”) as underscored by Heidegger in his Bremen Lecture, “The Danger” (“Die Gefahr”). Protecting our world from fundamentalism thus presupposes a new “art”. One whose practice presupposes a movement of freedom of being whose universal promotion is the chief task of contemporary philosophy.

    • français

      Inspiré par des analyses décisives de penseurs aussi dissemblables que Nietzsche, Heidegger, Althusser et Foucault, nous avons tenté d’esquisser un cadre théorique réaliste dans lequel le phénomène mal compris de l’intégrisme contemporain puisse être interprété comme un phénomène au sens existentiel de ce terme. C’est-à-dire, comme une réalité phénoménale qui affecte l’existence de l’individu moderne dans sa contingence historique.

      Laquelle présuppose et met en relief l’incontournable fragilité métaphysique de l’homme en tant qu’être mortel. Un être («Dasein») dont l’existence se laisse souvent restreindre et appauvrir par la fuite permanente de la mort. Une fuite dont le questionnement critique lui ouvre («Erschliessen» au célèbre sens heideggérien dans «Sein und Zeit») l’horizon de sa singularité finie. La fonction de l’idéologie intégriste est conçue, suivant la critique d’Althusser, comme l’assignation de l’homme à une «résidence fixe». Autrement dit, un cadre conceptuel rigide dans lequel une «onto-idéologie» intégriste persécute «l’Être» mortel qui se laisse persécuter («Sich Nachstellen des Seins») comme le souligne Heidegger dans sa Conférence de Brême «Le Danger» («Die Gefahr» ). Sauvegarder notre monde de l’intégrisme présuppose donc un nouvel «art». Un «art» dont la pratique reflète un mouvement de liberté d’être dont la valorisation universelle est la principale tâche de la philosophie contemporaine.


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