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Le commerce à Byzance (VIII-XII s.): réglementation et pratique

  • Autores: James Howard Johnston
  • Localización: Journal des savants, ISSN 0021-8103, Nº. 2, 2018, págs. 289-356
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • La céramique conservée, tant les amphores, contenants des denrées que la vaisselle de table sigillée, diffusée dans tout l’empire, témoigne d’échanges commerciaux complexes, intenses et à grande échelle dans l’Antiquité. Les historiens de l’économie en ont inféré que l’État, comme organisateur d’un transport de masse des denrées vers les centres urbains, déterminait ainsi la structure des échanges des autres marchandises, évoquant à l’appui de leur thèse le corpus textuel limité centré sur les interventions publiques. Mais il est des textes qui indiquent plutôt le rôle déterminant des marchands et soulignent l’échelle et la variété de la production manufacturière. La lutte de Byzance pour sa survie (VIIe-VIIIe s.) conduisit à une organisation économique quasi-administrée mais ne mit pas fin à l’entreprise privée dans ses territoires centrés sur la mer Égée. Seuls quelques textes isolés traitent du commerce à l’époque suivante. Mais on en retire l’image d’un commerce dynamique dans lequel l’État se contentait de contrôler un marché libre en partenariat avec des guildes reconnues. Les mécanismes de régulation varièrent avec le temps mais visaient à séparer la production en phases distinctes supervisées par des guildes spécialisées, à organiser des cartels chargés de négocier le prix des importations et à instituer un système de bazar pour le commerce de détail. Cette production et ce commerce actifs peuvent être à nouveau suivis à l’époque où s’installe l’hégémonie italienne, et la céramique de table sert à nouveau de traceur archéologique.


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