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La mémoire migrante: "Les urnes scellées" d'Emile Ollivier

    1. [1] University of Hradec Králové

      University of Hradec Králové

      Chequia

  • Localización: Romanica Olomucensia, ISSN 1803-4136, ISSN-e 2571-0966, Nº. 1, 2019, págs. 79-89
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • The migrant memory: "Les urnes scellées by Emile Ollivier"
  • Enlaces
  • Resumen
    • español

      Cet article se veut une analyse de l'œuvre d'Emile Ollivier, auteur québécois moderne d'origine haïtienne, dont les textes sont imprégnés de motifs qui relèvent de son exil au Canada d'une part, et de ses souvenirs d'Haïti d'autre part. La problématique de la temporalité et de la mémoire a été analysée en détails par Paul Ricœur dans ses œuvres Temps et récit et La mémoire, l'histoire, l'oubli, choisis pour cette raison comme principaux textes de référence de cet article. Dans la littérature migrante, la temporalité est étroitement liée à la spatialité, selon les constatations des théoriciens québécois, comme Simon Harel, ce qui constituera le second point de départ de cette étude. La mémoire peut être considérée comme une force dynamisant le texte du roman, dont l'histoire se passe en Haïti. Un couple d'émigrés, rentré du Canada après vingt-cinq ans d'exil, vit difficilement le contraste entre ses souvenirs et la réalité. Le métier d'Adrien, archéologue, lui impose cependant une recherche du passé. Il est obsédé par l'exploration des circonstances d'un meurtre. Malgré l'échec de cette recherche, il réussit à dévoiler des secrets en pénétrant la mémoire des individus et des familles dans la communauté. Il se rend compte de la difficulté de retrouver ses racines. L'analyse démontre à quel point la mémoire est attachée à l'espace non seulement dans des cas individuels, mais également au niveau du pays. La mémoire collective, celle d'Haïti, peut être considérée comme une partie du message de l'œuvre. L'autre partie est liée à la recherche de l'identité au niveau personnel et national.

    • English

      This article deals with the motifs of the present and the past in the work of Emile Ollivier, a modern Quebecois writer of Haitian origin, whose texts are permeated by images that pertain, on the one hand, to his exile in Canada and, on the other hand, to the picture of the native country as a souvenir. The problematics of temporality and memory are analyzed in detail by Paul Ricœur in his works Temps et récit and La mémoire, l'histoire, l'oubli, which are thus chosen as the main methodological references of this paper. In migrant literature, however, temporality is closely related to spatiality, as has been noted by Quebecois literary theorists, e.g. Simon Harel, which forms the second methodological point of departure of the study. The memory can be considered as a dynamic force in the text of the novel Les urnes scellées. A couple of Haitian emigrants, returning from Canada to their homeland after twenty-five years of exile, experience a harsh constrast between their memories and reality. Adrien's profession as an archaeologist nevertheless impels him to search for the past. He is obsessed by searching for the circumstances of a murder. In spite of the fact that his hunt for the murderer is in vain, Adrien uncovers a network of secrets and memories of the community, realizing how difficult it is to find his own roots. The analysis reveals that in the case of Les urnes scellées memory is closely connected to space, not only in individual cases, but also on a higher level, that of the country. The collective memory of Haiti finally appears as a part of message of the novel, the other part of which is the search for personal and national identity.


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