L’impératif de connectivité est au cœur des discours sur le développement de l’Afrique. En dépit de son apparente nouveauté, ce paradigme « connectiviste » s’inscrit dans la vieille tradition modernisatrice qui repose sur l’idée linéaire de « retard » et de « rattrapage ». Comme elle, il tend à faire l’impasse sur la réalité des rapports de force et de domination qui structurent le champ des technologies de l’information et de la communication.
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