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(T)Race. La couleur de la peau, inscription corporelle d’une origine servile

  • Autores: Jean-Luc Bonniol
  • Localización: Ethnologie française, ISSN 0046-2616, Vol. 50, Nº. 2, 2020 (Ejemplar dedicado a: Tracer), págs. 299-312
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • español

      El color de la piel, (en este caso el color llamado negro) y los rasgos fenotípicos que se le asocian, caracteres físicos transmitidos por vía hereditaria, han servido de soporte memorial a una imputación de origen servil en el contexto de las sociedades marcadas por la esclavitud colonial. Esta huella, impresa en los cuerpos de los dominados y en sus descendientes, juega un papel crucial en la invención del pensamiento colonial de la raza: ideas y prácticas se impusieron en las antiguas colonias aferrándose a esta huella y sobreviviendo así al orden esclavista que les vio nacer. Estas prácticas se han difundido desde ese foco inicial hasta sus avatares contemporáneos. Del posible borrado del rastro a través de múltiples mestizajes nace una obsesión racial vinculada precisamente a la voluntad de revelar distinciones que la vista ya no identifica. La atención al rastro continuó después de la abolición de la esclavitud, dotándose de una nueva dimensión simbólica: mientras que entonces procedía ante todo de una asignación sufrida, hoy está penetrada ampliamente por la afirmación de sí, como lo ilustra la “inversión del estigma” iniciado a principios del siglo XX… Este giro toma una nueva dirección en este principio del siglo XXI con la llegada de un nuevo paradigma, ADN…

    • français

      La couleur de la peau (en l’occurrence la couleur dite « noire ») et les traits phénotypiques qui lui sont associés, caractères physiques transmis par voie héréditaire, ont servi de support mémoriel à une imputation d’origine servile dans le contexte des sociétés qui ont été marquées par l’esclavage colonial. Cette trace, imprimée sur les corps des dominés puis de leurs descendants, joue un rôle majeur dans l’invention de la pensée coloniale de la race : des idées et des pratiques se sont imposées dans les « vieilles colonies » en s’accrochant à cette empreinte, survivant ainsi à l’ordre esclavagiste qui les avait vues naître, puis se sont diffusées depuis ce foyer initial jusqu’à leurs avatars contemporains. Du possible effacement de la trace au fil des multiples métissages naît une hantise raciale qui s’attache justement à la volonté de révéler des distinctions que l’œil n’identifie plus. L’attention à la trace s’est poursuivie après l’abolition de l’esclavage, tout en se dotant d’une nouvelle dimension symbolique : alors qu’elle relevait au premier chef d’une assignation subie, elle est aujourd’hui largement pénétrée par l’affirmation de soi, comme l’illustre le « retournement du stigmate » initié au début du xxe siècle… Ce retournement connaît une nouvelle fortune, en ce début du xxie siècle, avec l’avènement d’un nouveau paradigme indiciaire, l’ADN…


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