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Resumen de Do Nurses Use Discourse Markers Differently when Using Their Second Language as Opposed to Their First while Interviewing Patients?

Yeji Han, Norman Segalowitz, Laura Khalil, Eva Kehayia, Carolyn E. Turner, Elizabeth Gatbonton

  • English

    This study examined whether discourse-marker use changes in nurse–patient interactions as a function of nurses using their first (L1) or second (L2) language. Discourse markers were analyzed as turn-maintenance markers that indicate acknowledgement and discourse-shift markers that signal shifts of a topic or speaker in the conversation. These two categories differ in terms of degree of discourse management and interactional control. Sixteen nurses conducted a pain-assessment interview with a patient native speaker of English and with a patient native speaker of French, where the nurses used their own L1 in one case and their own weaker L2 in the other. The first hypothesis, that nurses would generally use discourse markers more frequently in the L1 than in the L2, was not supported. The second hypothesis, that nurses would use discourse-shift markers less frequently in their L2 compared to the L1, relative to their (baseline) use of turn-maintenance markers, was supported. The findings, especially the support for the second hypothesis, could have implications for the development of L2 training for health practitioners.

  • français

    Les auteurs se demandent si l’utilisation de marqueurs discursifs change, dans les interactions des infirmières avec les patients, en fonction de l’usage qu’elles font de leur langue maternelle (L1) ou de leur langue seconde (L2). Les marqueurs sont analysés à titre de marqueurs de maintien du tour de parole, indiquant la « prise en compte » et de marqueurs de transition dans le discours, indiquant un changement de sujet ou de locuteur dans la conversation. Ces deux catégories de marqueurs diffèrent sur le plan du degré de gestion du discours et du contrôle interactionnel. Seize infirmières mènent auprès d’un patient de L1 anglaise et d’un patient de L1 française un entretien visant l’évaluation de la douleur, entretien dans lequel les infirmières utilisent leur propre L1 dans un cas et leur propre L2, moins bien maîtrisée, dans l’autre. Les résultats de l’étude ne permettent pas de confirmer la première hypothèse, selon laquelle les infirmières devraient normalement utiliser les marqueurs discursifs plus fréquemment en L1 qu’en L2. Ils confirment toutefois la seconde hypothèse, selon laquelle les infirmières devraient utiliser les marqueurs de changement de sujet moins fréquemment en L2 qu’en L1, comparativement à leur usage (de base) des marqueurs de maintien du tour de parole. Les constatations des auteurs, en particulier l’attestation de la seconde hypothèse, pourraient avoir des répercussions sur le développement de la formation en L2 des professionnels de la santé.


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