Resumen de Entre la France et la Côte d’Ivoire, la cause des travailleuses du care: Pratiques de la mondialisation et résistances ordinaires

Caroline Ibos

• español

  El artículo analiza la complejidad de las circulaciones espaciales y sociales de las trabajadoras del care en la globalización, a partir de un ámbito multi-situado: un sindicato de personal de ayuda familiar en Francia y una asociación de defensa de los derechos de los empleados domésticos en Costa de Marfil. Los testimonios vitales de mujeres que se desplazan entre París y Abiyán permiten entender cómo se basan en la experiencia de la violencia social, económica y política sufrida en la migración para defender los intereses colectivos de las empleadas de hogar, tanto en Francia como en Costa de Marfil. Esta perspectiva abre caminos hacia una etnografía política de una mondialización a la baja, capaz de matizar la percepción de los migrantes del care como de una “nueva clase servil”.

• English

  This article analyzes the complex spatial movements and social paths of care workers in a globalized world, based on multi-sited fieldwork: a child care worker union in France and an organization defending the rights of domestic workers in Ivory Coast. The life stories of women traveling between Paris and Abidjan allow understanding how they draw on the social, economic, and political violence experienced in migration to defend the collective interests of domestic workers both in France and Ivory Coast. This approach paves the way for a political ethnography of bottom-up globalization that could mitigate the perception of migrant women in care as a “new subservient class.”

• français

  À partir d’un terrain multisitué, en France, un syndicat d’auxiliaires parentales et, en Côte d’Ivoire, une association de défense des droits des travailleur·euse·s domestiques, l’article analyse la complexité des circulations spatiales et sociales de ces travailleurs du care dans la globalisation. Les récits de vie de femmes circulant entre Paris et Abidjan permettent de comprendre comment ces travailleuses s’appuient sur leur expérience de la violence sociale, économique et politique vécue dans la migration pour défendre les intérêts collectifs des travailleuses domestiques, en France autant qu’en Côte d’Ivoire. Cette perspective ouvre des pistes pour une ethnographie politique d’une mondialisation par le bas susceptible de nuancer la perception des migrantes du care comme d’une « nouvelle classe servile ».