Bilal O. Hamzetta, Jérôme Ballet
L'approche associative ou communautaire considère souvent que l'o rganisation spontanée des individus et les normes qui la régissent suffisent à garantir une protection adéquate et un ensemble de biens et services sociaux. Cet article illustre les difficultés que peut rencontrer cette pro position dans le cas de la Mauritanie. En particulier, à partir de la dis tinction entre capital social volontaire et capital social contraint, il montre que, dans un cas comme dans l'autre, les personnes les plus riches sont celles qui profitent le plus de la protection sociale communautaire ou associative, au détriment des plus pauvres. Ceci pourrait en partie expliquer la faiblesse du capital social volontaire.
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