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Resumen de Conscience et perception : une analyse de la fonction distinctive du langage

Pierre Farago

  • español

    Se identifican dos modalidades fundamentales de la inscripción de la percepción humana en el mundo: una, continua en el orden de la percepción del tiempo, la otra discontinua, en el orden de la aprehensión distintiva de los seres. Si uno tropieza rápidamente con dificultades insuperables en la exploración de la primera, la segunda ofrece un amplio y fértil campo de exploración. Basándome en un esquema topológico que desarrollé para intentar resolver algunas preguntas sin respuesta en la definición y comprensión de ciertos trastornos psíquicos y cognitivos como el autismo, analizo una función fundamental del lenguaje: la función distintiva. En el proceso, he descubierto una sorprendente configuración de matriz de esta función en los confines de la materia, traída a la luz por un experimento de física cuántica « clásico », pero actualizado en 2013 por un equipo de físicos estado-unidenses. Al analizar los resultados obtenidos en la encrucijada de una teoría del pasaje del mundo infinitamente pequeño al macroscópico, la teoría de la deco-herencia cuántica, y las inferencias permitidas por mi esquema, propongo una explicación aparentemente satisfactoria de las violaciones a la lógica clásica que se encuentran en física cuántica. Parece que el vínculo entre el operador distintivo presente en el nivel cuántico y el que se manifiesta en el lenguaje no es de orden analógico sino que indica una relación ontológica estrecha. De modo que el universo mismo, y nosotros mismos dentro de él, parecemos constituidos fundamentalmente por este operador que podría describirse como « metalingüístico » — un índice que apoya un enfoque monista que probablemente sea más fructífero y eficaz que el enfoque dualista reservado para la distinción entre espíritu y materia.

  • français

    On repère deux modalités fondamentales de l’inscription de la perception humaine dans le monde: l’une, continue dans l’ordre de la perception du temps, l’autre discontinue, dans l’ordre de l’appréhension distinctive des étants. Si l’on bute rapidement sur des difficultés insurmontables dans l’exploration de la première, la seconde offre un champ d’exploration large et fécond. En m’appuyant sur un schéma topologique que j’avais mis au point pour tenter de résoudre certaines questions restées sans réponses dans la définition et la compréhension de certains troubles psychiques et cognitifs comme l’autisme, j’analyse une fonction fondamentale du langage: la fonction distinctive. J’ai repéré ce faisant une étonnante préfiguration matricielle de cette fonction présente aux confins de la matière, mise en lumière par une expérience de physique quantique « classique », mais réactualisée en 2013 par une équipe de physiciens américains. Analysant les résultats obtenus au croisement d’une théorie du passage de l’infiniment petit au monde macroscopique — la théorie de la décohérence quantique — et des inférences autorisées par mon schéma, je propose une explication apparemment satisfaisante des entorses à la logique classique constatées en physique quantique. Il apparaît que le lien entre l’opérateur distinctif présent au niveau quantique et celui qui se manifeste dans le langage n’est pas d’ordre analogique mais signale plutôt une étroite parenté ontologique. De sorte que l’univers lui-même, et nous-mêmes en son sein, semblons constitués fondamentalement par cet opérateur que l’on pourrait qualifier de « metalinguistique » — indice à l’appui d’une approche moniste sans doute plus féconde et pertinente que l’approche dualiste ordinairement réservée à la distinction entre esprit et matière.


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