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Resumen de Substance, vérité et métaphysique dans les Nouveaux Essais de Leibniz

Camilo Silva

  • Dans une lettre célèbre adressée au platonicien Nicolas Rémond le 26 août 1714, Leibniz forge l’expression issue du latin Perennis quaedam Philosophia pour accentuer l’importance historique des doctrines philosophiques eu égard au développement de la philosophie elle-même. Souvent évoquée, l’expression n’a cependant pas été comprise dans sa signification exacte, au-delà de son composant purement étymologique. Si, pour Leibniz, la philosophie n’est qu’une certaine philosophie éternelle, c’est parce qu’elle est un éternel « en train de se faire » historique, transitoire et donc temporel, caractéristiques qui lui appartiennent, en même temps, éternellement. Depuis cette approche notamment platonicienne dont rend témoignage l’expression de Leibniz, la philosophie est à la fois éternelle et temporelle parce que toute doctrine qui en fait partie est, elle aussi, éternellement temporelle.

    À partir d’une analyse de la signification que Leibniz prête à sa locution Perennis quaedam Philosophia — qu’il a conçu délibérément de la sorte pour s’écarter de la Perenni Philosophia de Steuco —, le but de cette étude consiste à montrer comment ladite expression, outre le sens revendicatif de l’historicité de la philosophie qu’elle suggère, acquière une place opératoire réelle et effective à l’intérieur de la philosophie de Leibniz.

    En particulier, nous nous proposons de montrer, d’après « le cas des Nouveaux Essais », comment les doctrines de la substance, la vérité et la métaphysique qui y sont traitées, fournissent un échantillon prismatique de la façon dont la Perennis quaedam Philosophia est mise en place par Leibniz à l’intérieur de sa propre philosophie.

    L’opposition que Leibniz manifeste dans ses Nouveaux Essais aux conceptions de la substance, la vérité et la métaphysique telles que Locke les entend, relève en fait d’un traitement précédent que Leibniz avait déjà en fait, où les figures de Nizzoli, Hobbes et Spinoza s’avèrent comme des précédents directs des thèses lockiennes qui sont sousjacentes au débat entre Leibniz et Locke.


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