Nommée l’été dernier à la présidence du Palais de Tokyo, Emma Lavigne commence à imprimer sa marque aux activités du plus grand centre d’art contemporain en Europe. Les quatre années qu’elle a passées à la tête du Centre Pompidou-Metz, depuis 2015, ont été ponctuées d’expositions aussi passionnantes qu’engagées, de même que son commissariat de la Biennale de Lyon en 2017, Mondes flottants[1]. Dans un monde de plus en plus complexe et menacé, les enjeux de l’art contemporain ne sont plus seulement esthétiques, mais aussi politiques et éthiques. Cet entretien a été réalisé avant l’épidémie.
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