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Resumen de Le procès en destitution de Trump

Téphy Lewis Edzodzomo Nkoumou

  • « What will finally defeat Donald Trump ? ». C’est en ces termes que s’interrogeait le New York Times, le 5 février 2020, tant le 45e président des Etats-Unis ne cesse de contourner les obstacles que lui dressent ses rivaux Démocrates depuis son accession à la magistrature suprême en novembre 2016 En effet, le 25 juillet 2019, le président américain eut un échange téléphonique avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Cet appel fut écouté par un lanceur d’alerte qui, en l’analysant, le trouva suffisamment compromettant. Il saisit alors l’inspecteur général des services de renseignement, Mickael Atkinson, pour un meilleur éclairage. Ce dernier en informa le Congrès, tout en précisant que le contenu de l’appel passé entre les deux exécutifs suscitait de vives inquiétudes. Après révélation dudit contenu, il semblait que le président Trump avait conditionné l’aide militaire approuvée par le Congrès au profit de l’Ukraine, à la réalisation d’une faveur. Cette faveur consistait, pour l’exécutif ukrainien, à lancer une enquête sur Joe Biden, ancien vice-président des Etats-Unis et candidat à l’élection présidentielle de 2020, ainsi que sur son fils Hunter. Les médias et les Démocrates interprétèrent cette demande comme une utilisation des prérogatives publiques à des fins personnelles, susceptible de mettre en jeu la sécurité des Etats-Unis.

    Au regard de la gravité de cet acte, les voix s’élevèrent au sein de l’opposition afin de poursuivre en justice le chef de l’exécutif américain. Après quelques tergiversations, c’est finalement sous l’impulsion de John Lewis, icône de la lutte pour les droits civiques, que Nancy Pelosi, la chef de file des Démocrates à la Chambre des représentants, décida de lancer une procédure d’impeachment contre le président Trump. Son objectif était de rappeler au président que « no one is above of law ». À ce moment, l’abus de pouvoir était le principal chef d’accusation retenu contre Trump.

    Dès lors, s’ouvrit une bataille entre Démocrates et Républicains au sein du Congrès. Cette lutte pour la conservation du pouvoir, côté Républicains, et pour la décrédibilisation du président, côté Démocrates, conduisit les deux camps à politiser le procès. C’est ainsi qu’en raison de leur majorité au sein de la Chambre des représentants, les Démocrates se mobilisèrent pour inculper le président Trump (I), tandis que les Républicains, fortement représentés au Sénat, le disculpèrent sans surprise (II) ; tout ceci au mépris des règles du procès équitable. Ce fut donc un véritable procès politique (III).


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