Resumen de L’e-administration en Europe. À propos du retard de l’administration suisse
- English
In late 2019, the European Commission published a report comparing the integration of digital into the governments and administrations of some thirty European countries, and the way that integration has improved the service to users (or failed to do so). Isabela Pardal has examined this ‘benchmark’ with particular reference to the case of Switzerland, which she knows well. As she stresses here, in light of the relatively poor position of that country, technical and financial resources are not sufficient in themselves to guarantee organizational performance, since Switzerland, whose e-government development strategy was launched more than 20 years ago and which has all the necessary resources to fund it, lags behind in Europe in this regard. She highlights a lack of cooperation and synergy at the various different institutional levels, attributable in large part, as she sees it, to paying insufficient regard to the intangible components of the system. For its part, France performs well in terms of e-government, though it could also make great improvements if, as Isabela Pardal recommends for the Swiss Federation, it acted to strengthen synergies at all institutional levels.
- français
Fin 2019, la Commission européenne a publié un rapport comparant l’intégration du numérique au sein des gouvernements et administrations d’une trentaine de pays européens, et la façon dont cette intégration améliore (ou non) le service aux usagers. Isabela Pardal a examiné ce benchmark avec une focale sur le cas suisse, dont elle est familière.
Comme elle le souligne ici au vu de la position relativement médiocre du pays, les moyens techniques et financiers ne suffisent pas à garantir la performance organisationnelle puisque la Suisse, dont la stratégie de développement de sa cyberadministration a été lancée il y a plus de 20 ans et qui ne manque pas de moyens pour la financer, est à la traîne, en Europe, dans ce domaine. Elle pointe un manque de coopération et de synergies aux différents échelons institutionnels, imputable dans une large part, selon elle, à une prise en compte insuffisante des composantes immatérielles.
De son côté, la France affiche des performances relativement bonnes en matière de cyberadministration, qui pourraient sans doute être elles aussi grandement améliorées si elle faisait en sorte — comme le conseille Isabela Pardal s’agissant de la fédération helvétique — de renforcer les synergies à tous les niveaux institutionnels.
