Aim of this paper is to deep into relationships among Spatial Planning, Territorial Cohesion (as goal and policy) and values behind the EU Project. EU territories, cultures and histories, can play a very distinctive role in order to re-positioning EU as a social and political model of reference at global scale. Within the current ‘new big transition’ (ecological, economic, social, urban, feminist, democratic…) territorial dimension and policies play a key role defining futures in : new economic development model, new spatial models/trends, new geopolitics (both at internal and external –EU in the World- level). By combining efficiently from local to EU levels trough cooperation and multilevel coordination is the way to reinforce territorial cohesion as valid alternative for a renewed and strengthened EU project. It becomes a strong differential EU trait instead of general-global trends based on traditional modern State’s organization and carbonic economic development models.
However, since recent global crisis, national interests and reinforced cooperations (Intergovernmental Method) seems to win place against Community one. Against these trends more territorial intelligence, and alliances among territories, is needed. Spatial planning, this time more clearly related to new / renewed development models (green and blue) and new territorial governance routines (postmodern states), remains a useful tool for more intelligent, fair and coherent development and for territorial and social cohesion ; as a basis for the future of the EU project.
Le but de cet article est d’analyser les relations entre l'aménagement du territoire, la cohésion territoriale (comme but à atteindre et comme politique) et les valeurs qui sous-tendent le projet de l'Union européenne (UE). Les territoires, les cultures et l’histoire des pays de l'UE peuvent jouer un rôle afin de redéfinir l'UE comme modèle social et politique de référence à l'échelle mondiale. Dans la « nouvelle grande transition » (écologique, économique, sociale, urbaine, féministe, démocratique…), la dimension territoriale et les politiques publiques jouent un rôle clé dans la définition des futurs possibles : nouveau modèle de développement économique, nouveaux modèles spatiaux et nouvelles tendances spatiales, nouvelle géopolitique (tant au sein de l’UE que dans les rapports entre l’UE et le reste du monde). En articulant efficacement les différents niveaux, du local à l'UE, par le biais de la coopération et de la coordination, il est possible de renforcer la cohésion territoriale en tant qu'alternative crédible pour un projet de l'UE renouvelé et renforcé. Dès lors, ce dernier permettrait à l’UE de se distinguer par rapport au reste du monde dont l’organisation politique et économique reste dominée par la forme traditionnelle de l'État moderne, d’une part, et par un développement à forte émission en carbone, d’autre part.
Cependant, depuis la récente crise mondiale, les intérêts nationaux et les coopérations renforcées (méthode intergouvernementale) semblent l'emporter sur la méthode communautaire. Face à ces tendances, davantage d'intelligence territoriale et de coopérations entre territoires sont nécessaires. Une nouvelle approche de l’aménagement du territoire prenant en compte de nouveaux modèles de développement (« vert et bleu ») ainsi que de nouvelles approches de la gouvernance territoriale (États postmodernes) serait un outil utile pour un développement plus intelligent, juste et cohérent, et pour la cohésion territoriale et sociale. Cette nouvelle approche constituerait une base pour renouveler le projet de l'UE.
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