À partir du corpus des manuscrits soumis à la censure portant le paraphe des censeurs, on se propose de mesurer la part active que les Académiciens prirent dans le système de la censure préalable et les ambivalences de cette activité mi-publique, mi-secrète. Le travail de mise aux normes sur les textes examinés et finalement approuvés, tant sur le plan de la langue que des idées, dessine les contours d’une auctorialité partagée, qui est précisément ce que les manuscrits clandestins refusent.
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