Bien qu’il ait consacré presque toute sa vie intellectuelle à l’Académie des Inscriptions, Nicolas Fréret fut aussi un philosophe clandestin. En s’appuyant sur une comparaison entre ses écrits académiques et sa Lettre de Thrasybule à Leucippe, cette contribution se propose de montrer l’unité de sa pensée sur la religion. Des thèses qui paraissent inoffensives dans le cadre des travaux érudits dévoilent leur caractère subversif lorsqu’elles sont développées dans celui ouvertement athée de la Lettre.
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