Au temps de Fontenelle, les Académies parisiennes comptent bon nombre de défenseurs de la foi catholique. Auteurs de grands poèmes apologétiques, conçus un peu avant 1742, Louis Racine, marqué par le jansénisme, et François de Pierre de Bernis, poète épicurien avant de devenir ministre et cardinal, manifestent une égale familiarité avec la littérature philosophique clandestine. Mais le traitement qu’ils lui réservent reflète des conceptions profondément différentes de la religion.
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