From 1789 onwards, whilst new utopian schemes linked to the ideal of regeneration were based on the “savage”, the figure of the “barbarian” was quickly used in the name of reason to stigmatize enemies or to exclude protagonists, practices and discourses deemed illegitimate. From the depravity of Ancien Régime nobility, to the popular violences of the peasantry, the Barbarian thus took on several faces. Working in parallel, the counter-revolutionaries also seized on these notions. Mallet du Pan went further self-consciously and linguistically in conflating the two terms and thereby creating a remarkably effective analogical confusion which, after 1795, was terrifyingly efficient, especially when it came to finding a powerful rhetoric that, during the long nineteenth century, excluded the people from their history, and removed the Revolution from the Civilization of “decent folk”
Dès 1789, si le « sauvage » s’impose comme le support de projets utopiques renvoyant à l’idéal de régénération, la figure du « barbare » sert rapidement à stigmatiser les adversaires ou à exclure – au nom de la raison – des acteurs, pratiques ou discours jugés illégitimes : de la dépravation de la noblesse d’Ancien Régime aux violences paysannes et populaires, la barbarie prend ainsi plusieurs visages. Parallèlement, les contre-révolutionnaires vont à leur tour s’emparer de ces notions. Mallet du Pan force la langue et de façon consciente opère une fusion entre les deux termes, créant une confusion analogique d’une redoutable efficacité après 1795, au moment de trouver une rhétorique efficace pour exclure le peuple de son histoire, et la Révolution de la Civilisation des « honnêtes gens » pour un long 19e siècle
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