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Resumen de Violences et répression dans l’Espagne en guerre (1936-1937): regard diplomatique, regard orienté?

Nathan Rousselot

  • L’historiographie de la guerre civile espagnole a effectué ces dernières années de très notables progrès dans le traitement des violences et des phénomènes de répression, permettant une analyse plus précise mais aussi plus fine des processus à l’œuvre, en en restituant toute la complexité. Depuis les années 1980 et 1990, les historiens espagnols se sont attachés à dépasser les récits jusque-là répandus sur les violences de la guerre civile, tournant le dos à la narration franquiste qui combinait propagande, martyrologies et silences, mais aussi à la « fiction morale » du « nous fûmes tous coupables » fondée sur le rejet éthique des violences engendrées par la guerre. Grâce à l’étude minutieuse des phénomènes de violence à travers de nombreuses monographies qui couvrent une très vaste partie du territoire espagnol, les débuts du xxie siècle ont vu l’apparition de premières synthèses significatives accompagnées de ce que Javier Rodrigo qualifie de « saut qualitatif », qui consiste par ailleurs à se pencher sur d’autres dimensions et mécanismes répressifs comme le système concentrationnaire. Les violences et la répression ont depuis cessé d’être observées comme un phénomène monolithique, avec une meilleure prise en compte de leur complexité et de leurs variations, de la « terreur chaude » des premières semaines de la guerre à la justice des tribunaux militaires d’un côté et des tribunaux populaires de l’autre, en passant par la « répression économique » et les épurations professionnelle…


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