Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


La desocupación del espacio urbano de Olaguíbel

  • Autores: Ramón Ruiz-Cuevas Peña (col.)
  • Localización: Olaguíbel: el arquitecto de Vitoria, 2005, ISBN 84-609-4755-6, págs. 88-105
  • Idioma: español
  • Títulos paralelos:
    • Olaguíbelek hirigunea desokupatu zuenean
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      In the epicenter of the city of Vitoria are three marvelous squares that predate us and will outlive us. l ndeed, they have the timeless character of works of art.

      Very different from one another, they are crammed together elbow to elbow. lt's as if the urban fabrics surrounding them had collided like tectonic plates and created these urban accidents.

      In analyzing these squares let us focus on the void, the space surrounded by construction matter.

      Giving importance to the empty space, we will make comparisons with the sculptures of Oteiza and Chillida.

      In drawing the perfect square of the Plaza de España and the two Arquillos rectangles, Olaguíbel intuitively and for posterity puts the three squares in the city's geological soul.

      When we inhabitants of the city enter the Plaza de España, or Plaza Nueva, we feel moved by the void, thanks to perfect dimensions that relate the human scale to nature's scale.Other quality urban spaces give us the same find of feeling, as do sorne sculptures. We could define it as aesthetic emotion.

      In the way of a preliminary conclusion we can say that human perception of vacant urban space is timeless. lt does not depend on architectural styles ar historical moments. lt is a link between human scale and natural scale.

      lf we recall the urban spaces created by Olaguíbel and are moved by them, then it is easy to relate to sculptors like Oteiza and Chillida.

      By urban space I do not mean the section of a street or the three dimen sions of a square. When I speak of urban space, I am referring to a more universal concept, to tension, the dialogue between the positivity of what is constructed and the negativity of urban space. Architecture consists of both; they cannot be separated.

      Olaguíbel designed his grand work as if he were manipulating a large chunk of city, perforating it. Metaphorically, a huge mass was gutted, resulting in the creation of squares. The buildings rise in full harmony with the spaces that delimit them.

      Situating ourselves at the center of the Plaza de España, we perceive the space and feel a perfect symbiosis between matter and void. One might conclude that the real architecture is not the composition of modular, serene, neoclassical facades, but the space that the marvelous void constitutes.

      When he drew the ground plan of the Arquillos rectangles and the Plaza de España, the master Olaguíbel was fully aware that he was scu!pting three magnificent public spaces.

      We could reflect on the idea that the architect was more concerned with shaping the void, and what was left was the solid, or the building. The latter, then, was undertaken in a neoclassical language, but for it the architect could well have used an altogether different set of materials, languages,and building systems, the important thing being the empty space, its proportions, its tensions, its human scale.

      Justo Antonio designed three voids simultaneously. His beautiful archi tecture shaped the Plaza del Machete, the Plaza de España,and the Plaza de la Virgen Blanca. The perfect square of the Plaza de España was to be the origin of a purely academicist 19th-century urban enlargement, just as Olaguíbel would have dreamed.The square,such a categorical geometric form, contrasts with the much more organic composition of the city's medieval quarter with its towers. Olaguíbel's project achieved a perfect balance of voids, solids, towers, topography, and human scale.

      With very simple geometric elements the master carne up with one of the finest urban spaces in the world.

      And again we ask ourselves if Olaguíbel surrounded the empty space with his architecture, or if he emptied the mass by meta physicaly gutting matter and creating an open space far the city, far its people, for history.

      The work of the master Olaguíbel transcends architecture to address more universal concepts like space, matter, the void,and time.

    • français

      Il se trouve a l'épicentre de Vitoria 3 merveilleuses places, qui nous ont vu naltre et nous verront mourir, parce qu'elles possedent le caractere intemporel des oeuvres d'art.

      Elle sont tres différentes, pressées l'une contre l'autre comme si les tissus urbains que les entourent avaient agit a la maniere des plaques tectoniques qui,en se heurtant créerent ces accidents urbains.

      Nous allons analyser ces places en nous fixant notre attention sur le vide, sur l'espace qui se trouve entouré de la matiere constructive.

      Nous comparerons ces espaces urbains aux sculptures de Oteiza et de Chillida, en valorisant toujours la perception de l'espace non occupé Olaguíbel,en plaçant sur son dessin le carré parfait de la place d'Espagne et les deux rectangles des Arquillos,conçut intuitivement et pour toujours, les trois places dans l'âme géologique de la ville.

      Lorsque nous, citoyens, nous nous submergeons dans l'espace intérieur de la Plaza España, ou Plaza Nueva, nous sentons que ce vide nous émeut, parce qu'il présente des dimensions parfaites, qui associent l'échelle humaine a l'échelle de la nature. Certaines sculptures et certains espaces urbains de qua!ité parviennent a produire également cette sensation. Nous pourrions la définir comme émotion esthétique.

      En conclusion préliminaire, nous pouvons considérer que la perception humaine de l'espace urbain non occupé est intemporelle.Ce n'est pas fonction des styles architecturaux ou des périodes historiques. C'est le passage entre l'échelle humaine et l'échelle naturelle.

      Si nous nous souvenons, et si nous percevons les espaces urbains créés par Olaguíbel, il nous est facile d'entrer en relation avec des sculpteurs comme Oteiza et Chillida.

      Quand je parle d'espace urbain, je nefais pas référence a la section d'une rue ou aux trois dimensions d'une place, mais a un concept plus universel, a la tension, le dialogue entre le positif qui est la partie construite et le négatif, qui est l'espace urbain, tout deux constituent l'architecture et ne peuvent etre dissociés. Olaguíbel conçoit sa grande oeuvre comme s'il manipulait un grand bloc de ville, en l'honorant. De maniere métaphorique, c'est un grand son qui se vide progressivement dans son intérieur pour former des places. Les bátiments surgissent en plaine harmonie avec l'espace qui les limite.

      Si nous nous plaçons au centre de la Plaza de España, et que nous percevons l'espace, nous sentirons une symbiose parfaite entre la matiere et le vide. On peut arriver a la conclusion que la véritable architecture, ce n'est pas ces façades néo-dassiques si modulées et sereines,mais l'espace qui forme ce vide si merveilleux.

      Le maître Olaguíbel, lorsqu'il esquisse l'organisation sur plan des Arquillos et de la place de España, est pleinement conscient qu'il est en train de créer trois espaces publics magnifiques.

      Nous pourrions nous poser la question de savoir si l'architecte modele davantage le vide et ce qui resterait serait le plein, c'est a dire le bátiment, qui se résout avec un langage néo-classique, mais qui pourrait posséder des maté riels, des langages et des systemes constructifs différents, car l'important est l'espace vide, ses proportions,ses tensions et l'échelle humaine qu'il présente. Justo Antonio conc;:oit trois vides a la fois. Sa belle architecture forme et modele la plaza del Machete, la plaza de España et la plaza de la Virgen Blanca. Le carré parfait de la plaza España allait etre a l'origine d'une expansion propre au dix-neuvieme siecle, purement académicien, comme l'aurait revé Olaguíbel. Cette forme géométrique si puissante qu'est le carré s'oppose aux préexistences beaucoup plus organiques qui forment l'amande médiévale avec ses tours. Le projet dans son ensemble parvient a un parfait équilibre entre vides, pleins, tours, topographie et échelle humaine.

      Le maltre réussit avec des éléments géométriques tres simples l'un des meilleurs espaces urbains du monde.

      Et a nouveau nous nous posons la question suivante: Olaguíbel entoure l'espace ou vide la masse en n'occupant pas métaphysiquement la matiere et en créant un espace pour la ville pour le citoyen, pour l'histoire.

      L'ceuvre du maltre Olaguíbel transcende de l'architecture vers des concepts plus universels tels que l'espace, la matiere, le vide et le temps.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno