Since the 1960s, the texts of the past have been approached by scholars from the point of view either of discourse analysis or of historical variationist sociolinguistics. The present note gives us a chance to question the differences and intersections that exist or that could exist between these fields of research, to the benefit of both. Such cooperation indeed allows us to reflect on what examining new sorts of corpora, in this case, writings left by « barely literate folk » during the time of the French Revolution, can contribute. Though these are unconventional documents, they are closely connected to institutional practices.
Depuis les années 1960, les textes du passé ont été travaillés par des chercheurs qui tantôt adoptaient le point de vue d’une sociolinguistique historique variationniste, tantôt s’inscrivaient dans le champ de l’analyse du discours. Cette note est l’occasion de s’interroger sur les différences et sur les croisements qui existent ou qui gagneraient à exister entre ces champs de recherche. Ils permettent de réfléchir sur ce qu’apporte l’examen de nouveaux types de corpus, ici des écrits laissés par des « peu-lettrés » de la période révolutionnaire, documents étroitement liés à des pratiques institutionnelles et pourtant documents non conventionnels.
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